Brume Cantine : brunchs et sandwichs gourmands sur le Plateau
Brume Cantine
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4482 Rue Fabre Montréal H2J 3V3
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Lundi: 8:00 AM – 4:00 PM
Mardi: 8:00 AM – 4:00 PM
Mercredi: 8:00 AM – 4:00 PM
Jeudi: 8:00 AM – 4:00 PM
Vendredi: 8:00 AM – 4:00 PM
Samedi: 9:00 AM – 6:00 PM
Dimanche: 9:00 AM – 6:00 PM
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- Restaurant
C’est dans un tout petit local de douze places assises, rempli de vie et de charme, que Brume Cantine s’est posé sur le Plateau.
Ce café-comptoir et micro-épicerie, est le fruit d’une histoire d’amitié, de passion et d’opportunités bien saisies. L’idée germait dans l’esprit de Steve, passionné de restauration depuis ses 18 ans. À ses débuts comme busboy chez St-Hubert, il ne se doutait pas encore qu’il bâtirait sa carrière dans cette industrie. Au fil des années, il a gravi les échelons – en cuisine d’abord, puis en gestion – et a contribué à des établissements bien connus comme le Tendresse, le Waverly ou encore le Minéral.
Il y a deux ans, il a rejoint son copain Luc, propriétaire de Brume café et Brume comptoir, pour repositionner leur image de marque. Ce projet lui a donné la piqûre de l’univers des cafés et l’envie d’ouvrir sa propre adresse. L’occasion s’est présentée lorsque l’une de leurs amies a fermé boutique au 4482 rue Fabre : Steve a saisi l’opportunité, et Brume Cantine a vu le jour.
Mais Brume Cantine, c’est avant tout une histoire d’amitié. Steve forme un duo avec Laura, cheffe talentueuse avec qui il partage une belle complicité professionnelle depuis leur passage commun au Tendresse. Lorsque le projet commençait à prendre forme, il était clair pour Steve que Laura devait être à la tête de sa cuisine. Leur complémentarité donne naissance à un menu réconfortant et créatif, fidèle à leur vision commune.
Une cantine atypique
Malgré ce que son nom peut sous-entendre, il ne s’agit pas du casse-croûte classique auquel nous sommes habitués. En fait, il s’agit plutôt d’une adresse où l’on va le matin pour déguster un brunch gourmand, le midi pour commander un sandwich ou simplement pour aller étudier en buvant un chaï latte. Pour le brunch, le menu propose des plats aux saveurs équilibrées : poutine bravas, brioché érable (pain brioché au beurre d’érable, caramel à l’orange et sumac), toast omelette (pain au levain, oeuf, cheddar extra-fort et beurre brun épicé), cheesecake basque, pain doré salé (pain brioché, saumon fumé et crème de chèvre) et notre coup de cœur, le cornbread – un duo de pancakes au maïs accompagné d’une sauce aux herbes, d’olives vertes et de graines de citrouille.
Il y a aussi plusieurs sandwichs disponibles au menu. Les deux incontournables sont certainement le petit marin (saumon fumé, fromage de chèvre et mayonnaise au pesto) et le rôti à Janette – l’épaule de boeuf mijotée à l’oignon est tendre et juteuse, un mix parfait avec le cheddar fort, la mayonnaise à l’ail confit et la roquette.
La micro-épicerie met en vitrine des trésors artisanaux montréalais : le café du torréfacteur 94 Celsius, les chocolats de Choco de Léa, ou encore les scones de Le Monde est Scone.
Imaginé par Steve, le décor allie minimalisme et chaleur. Murs vert doux, plantes et bois blond créent une ambiance naturelle et apaisante. La lumière généreuse rend le lieu lumineux, intime et douillet.
Selon lui, une cantine c’est un lieu réconfortant, chaleureux et rassembleur. C’est pourquoi il a choisi ce nom: un endroit où les gens se sentiraient à la maison. Après plusieurs années dans le monde festif des bars et des restaurants, il avait envie de plus de douceur. « Personne n’est jamais fâché en allant se chercher un café le matin. Les clients sont toujours contents et souriants », confie-t-il.
Et ce n’est qu’un début : la tête pleine d’idées, Steve prépare déjà la suite. Parmi les projets à surveiller : un segment “anti-buvette” – un espace sans pression liée à la consommation d’alcool, pensé pour être inclusif et accueillant pour tous.
Ce qui rend Brume Cantine si attachante, c’est ce sentiment de communauté palpable dès qu’on passe la porte. L’esprit de famille y règne, et c’est ce qui fait toute la différence.
Écrit par Valérie Boutet
Photographié par Alison Slattery